Il fait beau en Iran
En Iran, la météo est clémente et il fait bon vivre.Sur les sommets des nombreuses montagnes on peut skier ou pratiquer la randonnée, aux bords de la mer caspienne, sur des longues étendues de superbes plages, on peut admirer de magnifiques iraniennes à peine voilées en train de bronzer.
Un vrai paradis pour passer ses vacances, et une démocratie modèle pour tous ses citoyens.
Chers lecteurs, pardonnez mon entrée en matière légèrement mensongère, mais le gouvernement iranien surveillant tous les articles de presse concernant leur pays, et emprisonnant les journalistes qui osent les critiquer, il a fallut la jouer sur la pointe des pieds.
En règle générale, les censeurs iraniens se contentent de lire l'en-tête d'un article, et si celui ci leur convient, ils n'insistent pas. Donc dans notre cas, on devrait être plutôt tranquilles.
En effet, Omidreza Mirsayafi, un blogueur iranien a eut l'outrecuidance de critiquer son pays sur internet. Le déséquilibré a donc légitimement été enfermé en février dernier dans la prison Evin de Téhéran. Puis, il s'est suicidé le 18 mars en se plantant 47 coups de couteaux dans le dos, en se frappant les côtes avec une matraque chapardée à un gardien, puis enfin en se tranchant la gorge dans un dernier geste de désespoir.
Penchons nous maintenant sur les déboires politiques et autres émeutes dont souffre le pays fraichement qualifié de "champions du monde d'emprisonnement de journalistes".
Malgré l'élection injustement contestée du 12 juin dernier, le gouvernement de l'Iran n'annulera pas la présidentielle de Mahmoud Ahmadinejad.
"Lors de la récente élection présidentielle, nous n'avons constaté aucune fraude ou infraction majeure. Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation du scrutin" a déclaré Abbas Ali Kadkhodaie
Il est vrai qu'il n'y a pas eut fraude. Certes il est difficile pour nous d'accepter que les 24,5 millions de votes comptent pas moins de 10 millions de votes de personnes décédées, 3 millions de votes d'appareils ménagers, 5 millions de votes de personnes en voie de naître et 6 millions de votes d'animaux domestiques. Mais en Iran tous ont le droit de vote. Nous qui défendons haut et fort les valeurs de la démocratie, il me semble ici que nous sommes faces à un exemple démocratique.
Alors est il légitime de laisser manifester les contestataires ? La démocratie progresse en Iran, mais le droit de manifestation, nous le savons, n'est pas encore entré dans les mœurs. Donc une personne, qui plus est une femme, qui plus est non voilée, qui plus est étudiante en philosophie, qui manifeste contre la démocratie iranienne ne soit pas surprise de prendre une balle en pleine tête (http://www.youtube.com/watch?v=u99FcVvzqDs).
A l'annonce de la mort de la jeune
Neda Soltani, Claude Guéant m'a envoyé un texto : "heureusement qu'on a été plus discrets qu'eux sur les fraudes électorales... le boss aime pas avoir du sang sur les mains, mais il a été énorme en annonçant sa grande préoccupation et en les incriminant avant même que les bulletins soient recomptés, il est trop fort... on a bien rigolé à l'Élysée...".
L'Iran est une démocratie forte aux valeurs républicaines saines et bienfaisante. Souvenons nous en, nous, petits journalistes de la webosphère.
J.L.L
En règle générale, les censeurs iraniens se contentent de lire l'en-tête d'un article, et si celui ci leur convient, ils n'insistent pas. Donc dans notre cas, on devrait être plutôt tranquilles.
En effet, Omidreza Mirsayafi, un blogueur iranien a eut l'outrecuidance de critiquer son pays sur internet. Le déséquilibré a donc légitimement été enfermé en février dernier dans la prison Evin de Téhéran. Puis, il s'est suicidé le 18 mars en se plantant 47 coups de couteaux dans le dos, en se frappant les côtes avec une matraque chapardée à un gardien, puis enfin en se tranchant la gorge dans un dernier geste de désespoir.
Penchons nous maintenant sur les déboires politiques et autres émeutes dont souffre le pays fraichement qualifié de "champions du monde d'emprisonnement de journalistes".
Malgré l'élection injustement contestée du 12 juin dernier, le gouvernement de l'Iran n'annulera pas la présidentielle de Mahmoud Ahmadinejad.
"Lors de la récente élection présidentielle, nous n'avons constaté aucune fraude ou infraction majeure. Par conséquent, il n'y pas de possibilité d'une annulation du scrutin" a déclaré Abbas Ali Kadkhodaie
Il est vrai qu'il n'y a pas eut fraude. Certes il est difficile pour nous d'accepter que les 24,5 millions de votes comptent pas moins de 10 millions de votes de personnes décédées, 3 millions de votes d'appareils ménagers, 5 millions de votes de personnes en voie de naître et 6 millions de votes d'animaux domestiques. Mais en Iran tous ont le droit de vote. Nous qui défendons haut et fort les valeurs de la démocratie, il me semble ici que nous sommes faces à un exemple démocratique.
Alors est il légitime de laisser manifester les contestataires ? La démocratie progresse en Iran, mais le droit de manifestation, nous le savons, n'est pas encore entré dans les mœurs. Donc une personne, qui plus est une femme, qui plus est non voilée, qui plus est étudiante en philosophie, qui manifeste contre la démocratie iranienne ne soit pas surprise de prendre une balle en pleine tête (http://www.youtube.com/watch?v=u99FcVvzqDs).
A l'annonce de la mort de la jeune
Neda Soltani, Claude Guéant m'a envoyé un texto : "heureusement qu'on a été plus discrets qu'eux sur les fraudes électorales... le boss aime pas avoir du sang sur les mains, mais il a été énorme en annonçant sa grande préoccupation et en les incriminant avant même que les bulletins soient recomptés, il est trop fort... on a bien rigolé à l'Élysée...".
L'Iran est une démocratie forte aux valeurs républicaines saines et bienfaisante. Souvenons nous en, nous, petits journalistes de la webosphère.
J.L.L